Il n’existe pas de personne âgée “type”. Certains possèdent, à 80 ans, des capacités physiques et mentales comparables à nombre de personnes d’âge moindre. D’autres déclinent fortement alors qu’ils sont bien plus jeunes. L’hétérogénéité de l’état de santé de la population âgée s’explique par le parcours de vie, l’environnement social et économique, le lieu de résidence, la culture. Tous ces facteurs ont un impact sur l’avancée en âge et sur les effets du vieillissement.
Certains possèdent, à 80 ans, des capacités physiques et mentales comparables à nombre de personnes d’âge moindre. D’autres déclinent fortement alors qu’ils sont bien plus jeunes. L’hétérogénéité de l’état de santé de la population âgée s’explique par le parcours de vie, l’environnement social et économique, le lieu de résidence, la culture. Tous ces facteurs ont un impact sur l’avancée en âge et sur les effets du vieillissement.
Les gériatres et les gérontologues distinguent ainsi :
- les personnes robustes (70 %) vivant une vieillesse réussie,
- les personnes fragiles (20 %) présentant des risques de perte d’autonomie
- et les personnes dépendantes (10 %) en raison d’un processus pathologique.
Le défi majeur en matière d’accompagnement du vieillissement provient de la diversité des états de santé et des niveaux fonctionnels des séniors. Ceux‐ci sont le reflet de changements physiologiques subtils qui se produisent au fil du temps mais qui ne sont pas toujours associés à l’âge chronologique.
De fait, il apparait primordial de repérer les risques de fragilité car à ce niveau les processus pouvant conduire à la fragilité et à un début de perte d’autonomie sont réversibles. C’est la capacité à rebondir du sénior, sa résilience, qui lui permettra d’adapter son mode de vie afin d’éviter certains écueils pouvant conduire à une réelle perte d’autonomie, que ce soit sur le plan de sa santé physique, psychique, sociale.
La prévention prend alors tout son sens à condition qu’elle soit adaptée, personnalisée, et intégrative de l’environnement de la personne concernée.
Vieillir en restant actif et en bonne santé est le souhait de tous.
Pour cela, il est donc nécessaire de développer le concept de prévention des effets du vieillissement, non pas sous le seul angle des processus biologiques et somatiques mais d’optimiser les possibilités de santé sociale et environnementale, de participation sociale et de sécurité afin d’accroître la qualité de vie pour que les personnes âgées demeurent une ressource pour leurs familles, leurs communautés et l’économie.
Certes oui, dans la mesure où certains signes laissent apparaître des situations à risques.
- Des déficiences fonctionnelles sans pathologie avérée (Phénotype de Fried) : lenteur, faiblesse, épuisement, changement corporel
- Des faits psycho-sociaux : isolement, stress, absence d’activité, renoncement aux soins
- L’état de santé de la personne (facteurs psycho-cognitifs et bio-somatiques)
- La sphère familiale et sociale en y intégrant l’habitat
- La sphère environnementale en y associant les services de proximité